Résumé
CRÉDITS PRINCIPAUX
BRONKS (Belgique)
Texte et mise en scène : Carly Wijs
UN DRAME RACONTÉ AVEC LÉGÈRETÉ ET HUMOUR
Deux jeunes racontent en détail l’événement dramatique qu’ils ont vécu dans leur école. Leur regard, leur humour, leur façon de comprendre la réalité et surtout de l’expliquer mettent en évidence la grande lucidité des enfants et le point de vue très particulier qu’ils portent sur certains faits tragiques propres à notre époque.
UN SPECTACLE AUDACIEUX ET MARQUANT
Fort de son succès lors de son passage au Edinburgh Festival Fringe (2016) et au National Theatre de Londres (2017), Nous/Eux fait la démonstration qu’un sujet aussi dramatique qu’un attentat terroriste peut être traité avec un certain degré de légèreté et d’humour, sans pour autant amoindrir la gravité du propos. Un exploit audacieux que les deux comédiens relèvent de façon remarquable. Leur jeu très physique est tout en nuances et nous amène avec émotion au cœur même du drame, tel qu’il a été vécu et compris par deux jeunes.
Le point de départ de ce spectacle est la prise d’otages qui a eu lieu dans une école de Russie en septembre 2004. Ce qui a donné envie à l’auteure et metteure en scène de créer Nous/Eux, c’est la réaction des enfants, en particulier celle de son fils de neuf ans, devant ces faits terrifiants. Les jeunes ont un regard différent de celui des adultes, et BRONKS souhaite parler des choses graves de la vie, mais toujours du point de vue de l’enfant.
« […] légèreté et humour sont les armes évitant à Nous/Eux d’être un spectacle pesant, sans pour autant taire la gravité des événements. […] tout autrement que ce qui se passe habituellement au théâtre pour ce genre de sujet difficile, il n’y eut pas seulement la conviction des parents, mais aussi le fort enthousiasme des enfants dans la salle. »
̶ Filip Tielens, Cobra.be, septembre 2014
« […] la production pour moi la plus marquante de cette 28e édition de Méli’Môme, Us/Them de la compagnie flamande Bronks […] un spectacle d’une extraordinaire énergie raconté de façon brillante, drôle souvent, mais sans concession aucune. »
̶ Michel Bélair, Le Devoir, avril 2017